Connexion utilisateur

CAPTCHA
Anti Spam

Un pas vers l'écomobilité - Saison 1

Témoignages de ceux qui ont laissé leur voiture au garage.

Ces personnes font des trajets réguliers aux alentours de Bourg-en-Bresse.
Elles ont essayé une alternative à l'auto-solo, ... ou plusieurs.
Elles ont continué, ... ou pas.

Voici les liens pour écouter et/ou lire
les trente six témoignages diffusés de 2020 à 2023
en partenariat avec deux radios locales.

 

 -------------------------------------------------- Les témoignages ----------------------------------------------

01/2024 - Record de France de l'écomobilité ?

S'il y avait un record de France de l’écomobilité, Damien Berthier aurait ses chances. Il habite Simandre et travaille à Bourg (18 km). Pour sa dernière semaine de travail de l'année 2023, il a combiné selon les jours : le covoiturage villageois et sa petite trottinette, le train et la trottinette, l'autostop, le train et le vélo. Sa voiture n'est pas sortie de la semaine, ce qui résume assez bien les trente six épisodes que compte la première saison de notre émission.
 
Dans la seconde saison, nous donnons la parole, non plus à ceux qui laissent leur voiture au garage mais à ceux qui aident les autres à faire le pas. La saison commence avec Damien car il a entraîné les enfants de son village à venir à l’école à vélo

 

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

12/2023 - Vélo et covoiturages en tous genres

Annick Puvilland habite Bourg et fait la plupart de ses déplacements à vélo. Quand la distance est un peu longue, elle cherche des covoiturages en passant par toutes sortes de canaux différents, et elle trouve quasiment toujours.

Le quotidien c’est le vélo, en toutes saisons, par tous les temps ou presque sauf quand il neige et quand il pleut très fort.

Quand il faut aller un peu loin, je cherche toujours à covoiturer. Les dernières fois, je suis passé par le SEL Bressan, le Système d’Échanges Local, et j’ai trouvé quasiment à chaque fois. Un jour pour aller à un cours de yoga, j’ai trouvé quelqu’un via le groupe WhatsApp de la prof. Je suis aussi passée par Blablacar

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

 

11/2023 - Un voisin m'a convaincue de prendre le train

Claire Reverchon habite tout près de la gare de Ceyzériat. Depuis son emménagement il y a un an, elle pensait à essayer le train pour aller au travail à Bourg. Un voisin vient de l’aider à faire le pas.

Il y a quelque temps, j’ai croisé un voisin qui allait prendre le train et qui m’a dit « Ah c’est très pratique ». Alors je me suis dit « Il faut vraiment que j’essaie ».

Je suis assise, on m’emmène, on me ramène, c’est confortable. Et en fait, je n’ai pas le souci de savoir si la voiture de devant avance ou n’avance pas, s’il y a un feu rouge ou un stop, si je trouve de la place en arrivant au parking, … ou pas.

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

 

10/2023 - Un vélo électrique pour trois

Claire, Manu et Anatole Genier partagent un vélo électrique qui leur est bien utile car il y a 150 mètres de dénivelée entre le hameau où ils habitent et le village de Jasseron, mais il faut partager le vélo.

"Moi, je m’en sers surtout pour aller au travail, à treize kilomètres, quand les contraintes familiales le permettent. Moi, je l’utilise plutôt pour aller voir mes amis au village. Aujourd’hui, pour la première fois, je suis allé au lycée avec. C’est vrai que des fois, on aimerait en avoir un deuxième.

Mais pour fabriquer un vélo électrique il y a une empreinte carbone qui est importante. Si, on multiplie le nombre de moyens de locomotion à la maison et qu’ils servent très peu, écologiquement ce n’est pas une bonne solution."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

09/2023 - Je change, j'aide les autres à changer

Julie Ducloux a récemment emménagé à Journans. Elle a cherché une façon d’aller au travail à Bourg sans sa voiture. Ça fait treize kilomètres. Elle a trouvé sa solution : le vélo électrique, même la nuit

"J’ai des contraintes horaires qui me font finir vraiment tard. À vélo, j’aime bien rentrer avant onze heures parce que j’ai l’éclairage public. Les lumières de la nuit sous les étoiles, c’est vraiment un plaisir. 

Est-ce que quelqu’un m’a incité à changer ? Non. Est-ce que j’aide d’autres à changer ? Oui. J’ai plusieurs amies qui ont envie de venir faire du vélo avec moi. On fait des dix kilomètres et on se rend compte qu’on peut le faire. Donc peut-être qu’un jour on pourra aller ensemble jusqu’au travail."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

07/2023 - A Lyon en train et en trottinette électrique

Fabien Jolivet habite Bourg et se rend tous les jours au travail à Lyon en combinant le train, le métro et la trottinette électrique. Ça représente une heure et quart de trajet,  beaucoup moins qu’en voiture.

"Cette formule de transport ne me coûte pas trop cher. Honnêtement c’est correct. Est-ce que le train va être à l’heure ? C’est toujours un peu le suspens mais cette solution s’impose. Majoritairement, elle marche plutôt bien. Pour circuler à Lyon en trottinette, il faut avoir des yeux à gauche, à droite, devant, derrière en permanence. Il faut être vigilant. Je porte un casque."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

06/2023 - Se déplacer autrement : un souci d'apprentissage

Serge Favier habite Montrevel et fait de multiples allers-retours à Bourg. Avec beaucoup de bonne volonté il a fait des tentatives pour se déplacer autrement, sans succès pour le moment, et il envisage de déménager en ville.

"Nous tentons de temps en temps de prendre le bus mais il y a peu d’offre en journée. Nous avons essayé la nouvelle ligne de covoiturage : pour faire Montrevel-Bourg, ça se passe plutôt pas mal, mais au retour, c’est compliqué. Combiner la ligne de covoiturage à la campagne et les vélos en libre-service pour circuler en ville, ce serait peut-être une solution. Je pense que, je vais essayer de m’y mettre mais il y a un gros souci d’apprentissage".

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

05/2023 - J'alterne le vélo et le covoiturage

Simon Robelin habite Ceyzériat. Certains jours, il prend le vélo pour aller au travail à Bourg. Les autres jours, y va avec la nouvelle ligne de covoiturage et il en revient avec des gens qui ont les mêmes horaires que lui.

"À vélo, on est tranquille, on regarde le paysage, les cigognes, les vaches, mais quand il faut monter avec le vent de face, c’est physiquement assez éprouvant après la journée de travail. Quand j’ai vu la nouvelle ligne de covoiturage, je me suis dit ‘on va tenter, on verra bien ce que ça donne’. Et ça marche. Le matin, je pars en quelques minutes et quand j’arrive en ville, le conducteur me dépose au travail ou je fais un peu de marche. Le soir j’ai moins confiance et je reviens avec des gens qui ont les mêmes horaires que moi".

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

04/2023 - La ligne de covoiturage : efficace et sympa

Amandine Straub habite Ceyzériat et utilise la nouvelle ligne de covoiturage tous les jours pour aller au travail. Elle part en une ou deux minutes. À l’arrivée la voiture la dépose à côté de son travail à Saint-Just.

"C’est gratuit et c’est parfait. En fait les personnes qui passent font le trajet de toutes façons et n’ont aucune contrainte. À force de venir tous les matins, je retrouve des conducteurs que je ne connaissais pas, qui se sont arrêtés plusieurs fois et maintenant on discute dans la voiture. Je ne me serais jamais lancée à faire du stop mais avec ce système, je n’ai pas peur de monter dans une voiture "

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

03/2023 - Marche, train, vélo en libre-service, c'est l'avenir

Sylvie Nobecourt marche jusqu’à la gare de Villars les Dombes où elle prend le train pour Bourg. À l’arrivée, elle emprunte un vélo en libre-service pour finir son trajet. Les abonnés du train se sont regroupés pour covoiturer en cas de grève.

"Je prends vingt minutes, pour marcher de chez moi à la gare. À partir de là, je mets strictement le même temps qu’en voiture. Les vélos de la ville, c’est simple. Je les décoince avec l’application. Il y a des stations partout pour les garer facilement. En trois ans, je n’ai été vraiment mouillée que deux fois. C’est pas ça l’essentiel, non, par contre j’ai trouvé un itinéraire qui est agréable. C’est ça surtout qui est important."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

02/2023 - Un covoiturage simple pour les collégiens

A Simandre, Gaëlle Berthier s’organise avec les parents d’élèves pour les conduites des enfants au collège quand les horaires du car scolaire ne conviennent pas. Les voitures sont souvent pleines. Cela économise beaucoup de temps et beaucoup de kilomètres en voiture.

"On a un groupe WhatsApp qui réunit quasiment tous les collégiens de Simandre. Si mon fils finit à 15 heures demain je poste un message en disant que je peux faire le trajet ou que je cherche quelqu’un pour le ramener. Des fois je suis conductrice, des fois pas. Ça s’équilibre plutôt bien. On ne fait pas les comptes. La plupart des parents sont très satisfaits de ce système qui dépanne bien. C’est vraiment quelque chose de simple qui n’est ni chronophage ni énergivore."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

01/2023 - 21 kilomètres entre le champ et le frigo

Au mini marché de Journans, les clients achètent en ligne le lundi et viennent chercher leurs produits le mercredi, le plus souvent à pied. Les producteurs ont inventé de belles solutions pour amener les paniers en parcourant un minimum de kilomètres.

"Toutes les semaines je commande par Internet. C’est très facile. On clique, on remplit son panier et on le paie. Je viens chercher mes achats le mercredi soir. J’habite à côté".

En faisant le calcul pour la première semaine de décembre, on constate qu’il a fallu en moyenne 21 kilomètres en voiture ou en camionnette pour apporter les produits au mini marché. Si les mêmes achats avaient été faits sur un vrai marché, la distance de transport aurait été doublée. Quant aux grandes surfaces, les distances  sont de l’ordre du millier de kilomètres.

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain, l'Eco de l'Ain et sur notre site.

12/2022 - Si vous voulez, vous pouvez covoiturer

Yves Bardet habite et travaille à Bourg. Il recherche toutes les formes possibles de covoiturage pour ses sorties de loisirs. Par exemple, il profite des propositions faites par l’association ABCDE pour aller à ses conférences avec des voitures pleines.

"On partage les kilomètres. On se retrouve à plusieurs. C’est de la fatigue en moins. A mon avis, c’est gagnant-gagnant pour tous : pour ceux qui partagent la voiture et aussi pour l’association.

Effectivement, il y a maintenant très régulièrement des voitures remplies avec trois-quatre personnes. Les gens qui covoiturent remercient, disent que c’est chouette. On a vraiment l’impression qu’ils sont contents de venir ensemble"

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

11/2022 - Et si on sortait ensemble ?

Irène Taton habite Saint Jean sur Reyssouze et profite des sorties culturelles organisées par une association locale. En moyenne, une douzaine de personnes remplissent les voitures pour aller voir  des spectacles ou des expos à Bourg, Macon ou Tournus.

"Sur le retour, on parle de ce qu’on a aimé et de ce qu’on n’a pas aimé. C’est un grand moment de partage. J’aime beaucoup aussi le mélange des générations. Si ce système n’existait pas, je ne sortirais pas autant. Je le fais à cause du petit budget et de la convivialité. Le prix de l’essence et l’écologie comptent aussi. Je suis native de cette campagne et je trouve que ces sorties sont vraiment un cadeau. Ça fait une grande ouverture et j’ai envie de dire : allez-y quoi, profitez !"

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

10/2022 - Eviter les encombrements, ça me fait plaisir

Carole Josserand travaille à Bourg et habite Confrançon. Elle faisait ses 16 kilomètres en voiture matin et soir. Un changement familial vient de lui permettre de changer. Une semaine sur deux, elle prend les transports publics.

" La voiture, c’est de plus en plus compliqué avec les ralentissements et l’encombrement des routes. Je pensais changer depuis longtemps mais avec les enfants et leurs activités, c’était un peu compliqué. Maintenant, je prends le car et le train une semaine sur deux. C’est beaucoup plus cool. Éviter les encombrements,  ça me fait plaisir. On n’est pas derrière un autre véhicule et on n’a pas besoin de sortir de la ville en voiture."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain sur notre site.

09/2022 - Au boulot à Lyon en train et vélo

Denis Certain-Bresson habite Bourg et va au travail à Lyon en combinant le train et le vélo. Il a toujours pu monter son vélo dans le train. Circuler à vélo à Lyon ne lui fait pas peur. Il profite des nouvelles pistes cyclables.

"En voiture je pense que mon temps de trajet serait équivalent mais avec des incertitudes par rapport aux bouchons, de la fatigue, de l’énervement et un coût financier qui pour moi n’est pas tolérable. J’ai aussi une sensibilité environnementale et je ne pouvais pas imaginer continuer à dépenser du carburant tout seul dans ma voiture. Comme j’ai toujours fait du vélo, cette idée de le mettre dans le train m’est venue tout naturellement."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

07/2022 - A vélo, je gagne du temps

Emmanuel Hyvernat est passé au vélo électrique pour aller au travail : huit kilomètres de Ceyzériat à Bourg-en-Bresse sur une route très passante. Ca prend un peu plus de temps qu’en voiture mais il fait sa demi-heure quotidienne d’exercice. Au final : dix minutes de gagnées.

"Mes collègues sont admiratifs. Quelques-uns viennent déjà à vélo et on se renforce mutuellement. Une collègue est en train de faire des essais pour venir à vélo et je pense que ça va motiver un autre. Ils en avaient envie depuis longtemps et ils passent de l’envie au projet en me voyant faire. On y travaille aussi en interne avec une commission qu’on appelle commission verte et on va faire une petite journée de découverte du vélo."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

06/2022 - Je vais au travail avec le transport à la demande

Jérôme Malameneide habite Coligny et utilise le transport à la demande de façon quasi quotidienne pour se rendre à son travail à Bourg-en-Bresse. Il économise ainsi 46 kilomètres de voiture par jour et ne paie que 150 euros par an.

"Les services de mobilité de l’Agglo m’ont proposé quatre semaines gratuites pour essayer le transport à la demande à condition de laisser ma voiture chez moi sans y toucher. Alors la voiture est restée quatre semaines à la maison. Vous imaginez un peu les économies que ça peut faire ! Là vraiment, dans l’Agglo, on a de la chance. En plus, on n’est plus tout seul dans sa voiture. Ça m’a séduit et je suis parti à fond dans ce mode de transport."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain et sur notre site.

05/2022 - Je profite du parking offert aux covoitureurs

Pamela Balloux covoiture entre Saint Cyr sur Menthon où elle réside et Bourg-en-Bresse où elle travaille. Avec Céline, sa coéquipière, elle parcourt vingt-trois kilomètres aller-retour par jour. En ville, elle profite des places de parking offertes aux covoitureurs

"Quand c’est ma semaine de conduite, j’utilise les places de stationnement réservées aux covoitureurs sur le Champ de foire. Il y en a une dizaine. Pour moi c’est très pratique. Le mercredi à Bourg, c’est très compliqué de pouvoir se garer et donc du coup, je n’ai pas le souci de me dire ‘oh la la – il va falloir me trouver une place’. Oui, c’est un sacré avantage et en plus, on est sur du parking gratuit."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

04/2022 - Je mets mon vélo dans le bus

Antoine Bozonnet habite à Bourg-en-Bresse et travaille à Jayat, à vingt kilomètres de distance. Il commence souvent son trajet à vélo, puis il met son vélo dans le bus. À l’arrivée, il lui reste encore un kilomètre qu’il fait facilement à vélo.

"J’avais déjà utilisé cette combinaison de vélo et de bus pendant mes vacances. J’ai simplement questionné le chauffeur. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de souci. Charger et décharger le vélo ne prend pas beaucoup de temps, pas plus que quelqu’un qui prend ses bagages On m’a dit que s’il y avait beaucoup de bagages dans la soute, mon vélo ne serait pas prioritaire, mais ça n’est jamais arrivé."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

03/2022 - Je crée mon groupe de covoitureurs.

Marie-Line Lachassagne covoiture entre son village de Journans et son travail à Bourg-en-Bresse. Elle s’organise avec quelques collègues et voisins. Elle a reçu des encouragements et de l’aide, aussi bien au boulot qu’au village, et cela a été décisif.

"À mon travail, des collègues m’ont dit « on n’habite pas loin, il faudrait qu’on covoiture ». On a aussi créé un groupe écologie et déplacements doux qui essaie d’être moteur sur ce sujet et ça m’a pas mal boostée. Au village, grâce a une liste de 75 personnes qui s’entraident pour l’écomobilité, j’ai découvert que je pouvais covoiturer avec mes voisins, juste à côté de chez moi dans la même rue."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain et sur notre site.

02/2022 - Télétravail : 2300 km économisés par mois

Cyril Pascal habite Malafretaz et travaille à Beynost, à 90 kilomètres de distance. Depuis la crise sanitaire, il télétravaille trois jours par semaine chez lui. Quand il a envie de voir du monde, il va à l’Écrin, un espace de télétravail tout proche.

"Certains de mes collègues craignent le manque de relations et ne souhaitent plus télétravailler. Moi je n’ai pas ce manque. J’échange en vidéo avec mes collègues, j’ai une grande maison, un bureau dédié, du bon matériel. Pour moi, il n’y a que des côtés positifs. En termes de qualité de vie, c’est super. Si on me disait maintenant « on arrête le télétravail et tous les jours tu repars à Beynost », peut-être que je chercherais un autre travail."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain (avec une annonce en première page !), dans le Progrès et sur notre site.

01/2022 - Convaincu et convainquant

Damien Garçon habite Saint-Denis-les-Bourg. Il se déplace presque exclusivement à vélo électrique, y compris pour aller travailler à Servas, un trajet de douze kilomètres. Beaucoup de ses collègues de travail se sont mis à faire comme lui.

"Aujourd’hui, nous sommes sept ou huit à venir à vélo au travail sur soixante-dix. Deux collègues viennent systématiquement de Lyon par le train et terminent à vélo depuis la gare de Servas. Deux personnes du village sont comme moi systématiquement à vélo. Maintenant, j’essaie de convaincre des personnes qui sont un petit peu plus loin, à trois-quatre kilomètres."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

 

12/2021 - Train et vélo : des vacances de paradis

Anita et Jean Marc Subtil habitent Montagnat et depuis quelques années, ils partent en vacances en combinant le train et le vélo électrique. Dans tous les TER, on peut monter avec son vélo sans réservation et sans supplément.

"Dès qu’on a eu nos vélos électriques, on s’est dit qu’on allait faire un peu d’itinérance. On est parti de Montagnat à vélo. On a pris le train pour Montbéliard et est redescendu tranquillement à vélo par la vallée du Doubs. On traverse des petites villes qui sont de vrais bijoux et on échappe aux espaces commerciaux extérieurs. Quand on part en vacances, tous les jours on fait le constat que le vélo électrique, c’est le paradis."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

11/2021 - Même pas froid !

Au temps des premières gelées, Cécile Lorin avait l’habitude de rendre son vélo électrique loué à La Station, mais elle a fini par le garder toute l’année. Sentir le froid sur les joues et avoir le corps au chaud, c’est agréable. La pluie, en revanche, c’est une autre paire de manches. Pour l’instant, Cécile n’a pas franchi le cap.

"Cet hiver-là, il y a eu certains jours de beau temps où je trouvais dommage de ne pas avoir mon vélo. J’ai essayé de le reprendre pendant les vacances de février mais il n’y avait plus de vélos en location ! Du coup, il a fallu que j’attende pour en avoir un et quand je l’ai eu, je me suis dit que je ne le lâchais plus, ... sauf quand il pleut. Arriver toute dégoulinante au travail, c’est une chose que je n’arrive pas à faire pour l’instant. Il y a peut-être une question d’image."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

10/2021 - Une seule voiture : compliqué mais intéressant

En septembre, nous parlions avec Matthias Lemoine qui a choisi le vélo pour aller au travail et promener ses enfants. Au fil de leurs déménagements, sa femme et lui ont utilisé la marche, la trottinette, le train, le RER, le covoiturage, l’autopartage, le vélo, la cariole pour les enfants, le vélo électrique, … et souvent une voiture … mais jamais deux.

"Notre première raison a été financière. C’est clair. Ça fait des économies. C’est aussi un choix écologique, une chose qui nous tient à coeur. Et puis c’est globalement un choix de vie. Réinventer sa mobilité au fil des changements de travail, des naissances et des déménagements, est-ce que ce n’est pas lassant à la longue ? – Ça a pu nous inquiéter, nous sortir de notre zone de confort, mais finalement c’est intéressant."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

09/2021 - A vélo avec mes jeunes enfants

Depuis trois ans, Matthias Lemoine va au travail avec un vélo électrique loué à La Station, l’agence de mobilité de l’Agglo à Bourg-en-Bresse. Le week-end et le mercredi, il n’hésite pas à emmener ses quatre enfants pour des balades à vélo sur une dizaine de kilomètres.

"J’embarque le petit dernier dans le siège vélo derrière moi et mes trois autres enfants passent devant avec leurs vélos, y compris ma fille de quatre ans. Comme elle vient d’avoir un vélo plus grand, elle va plus vite et se fatigue moins. À côté des voitures, les enfants n’ont pas peur. Quant à moi, je reste près d’eux et je constate que les automobilistes s’écartent et prennent des précautions quand ils voient les enfants, même s’ils roulent potentiellement vite."

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain et sur notre site.

08/2021 - Une voiture de moins grâce à l'autopartage

En juin, Ludivine Bou, nous disait qu’elle parvenait à covoiturer tous les jours pour aller au travail à Bourg. Est-ce que ça permettrait d’avoir une voiture en moins ? Non car ça coincerait quelques jours par mois. La solution : créer un système d’autopartage villageois

"Ma fille passe le permis aujourd’hui et on s’était dit qu’on pourrait lui donner une des deux voitures mais deux ou trois fois par mois, on a vraiment besoin d’un second véhicule. Que faire ? - Trouver des gens du village disposés à mettre une de leurs voitures en prêt, moyennant indemnisation et garantie en cas d’accident. - C’est vraiment intéressant ce concept. Ce serait génial !"

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

07/2021 - Le vélo, ça me plaît mais j’ai un peu peur

Jean Marc Fieschi habite Drom et vient de temps en temps a travail à Bourg à vélo. Il n’a pas peur des douze kilomètres, ni de passer le Col de France. Il a peur des voitures, surtout s’il doit circuler la nuit ou au crépuscule. Évidemment, il n’y a pas de piste cyclable entre Drom et Bourg.

"Je faisais tous mes trajets en voiture mais j’ai changé récemment. C’est le confinement de novembre qui m’a décidé. Ça m’avait passablement agacé de ne pas avoir le droit de sortir. Comme j’avais le droit d’aller au travail à vélo, je me suis dit que ce droit, j’allais le prendre et que ça me ferait faire un peu d’effort physique en plein air. Je sais que ça me plaît. "

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

06/2021 - Pas d'argent jeté par les fenêtres : je covoiture

Ludivine Bou habite Rignat et travaille à Bourg. En s’arrangeant avec une collègue de travail et avec deux voisins elle parvient à covoiturer quasiment tous les jours. Comme c’est elle qui sollicite ses amis, elle s’adapte pour les heures et les lieux de rendez-vous.

"J’avais d’abord l’idée de moins polluer mais le confinement m’a fait prendre conscience que c’était économique. On a fait beaucoup moins de déplacements et l’impact sur le budget a été assez important. Quand on voit le prix de l’essence, c’est vraiment jeter de l’argent par les fenêtres que de faire tous ces allers-retours dans des voitures qui partent à vide sur Bourg"

A écouter sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans la Voix de l'Ain et sur notre site.

05/2021 - Je fais mon sport en allant au travail

Christelle Sochay habite Etrez et travaille à la Crèche de Montrevel. Chaque jour elle fait l’aller ou le retour à pied, l’autre trajet se fait dans la voiture de son mari. C’est une heure d’exercice physique quotidien dont elle ressent le besoin. Le faire en allant au travail, c’est joindre l’utile à l’agréable.

"Au premier confinement je me suis mise à marcher de plus en plus. Ensuite j’ai continué à faire mon sport de tous les jours en allant au travail. J’ai commencé pour me bouger un peu et puis, l’âge avançant, j’ai tendance à avoir un peu d’arthrose et le fait de marcher tous les jours me permet d’avoir moins de douleurs. C’est surtout très sympa le matin quand on voit des écureuils, des lapins, des canards, des poissons …."

A écoutez sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire sur notre site.

04/2021 - Six paniers de légumes, une seule voiture

Au moment du premier confinement, quelques habitants de Journans ont réalisé qu’ils allaient chaque semaine acheter individuellement leur panier de légumes à la Ferme Pombio à Montagnat. Ils ont organisé un tour de rôle et depuis un an, une seule voiture ramène tous les paniers chaque semaine. 

"Nous nous sommes organisés facilement et le tour de rôle se fait spontanément. Ce n’est pas une usine à gaz. On se rend compte que la formule est cool, que ça évite plein de déplacements, qu’on gagne du temps. Une maman de trois enfants prend moins souvent son tour mais les autres acheteurs sont très contents de lui rendre service."

A écoutez sur Radio B et RCF Pays de l'Ain. A lire dans le Progrès, la Voix de l'Ain ou sur notre site.

 

03/2021 - Je déteste le vélo, mais ...

À la fin du premier confinement, Rita Monteiro s’est mise au vélo électrique : douze kilomètres aller-retour pour aller au travail par tous les temps. Qu’est-ce qui l’a décidée alors qu’elle n’aimait pas le vélo ? Un groupe d’amis de Saint Denis, la location de vélos de l’Agglo et les indemnités versées par son entreprise.

"Il faut bien savoir que je déteste le vélo et que je n’en faisais jamais. C’est le vélo électrique qui m’a fait changer. J’ai des pistes cyclables de partout et qui sont plutôt agréables à prendre. Sur ma commune, il y a pas mal de gens qui font du vélo. À la fin du confinement, il faisait beau et on s’est entraîné mutuellement. Je suis assez fière de dire que j’en suis à 1700 kilomètres depuis le mois de mai."

Ecoutez ce témoignage sur Radio B et sur RCF Pays de l'Ain, ou lisez-le sur la Voix de l'Ain ou sur notre site.

 

02/2021 - Au boulot avec mon vélo de fonction

Le vélo électrique devient une véritable alternative à la voiture en solo, même pour de longues distances. C’est ainsi qu’Alric Millet parcourt 25 kilomètres pour aller au travail, (presque) tous les jours … avec un vélo de fonction.

"Ce matin, je suis venu au travail au Parcours accrobranche de Saint Etienne du Bois avec mon vélo électrique. J’habite à Aromas, à 25 kilomètres et ça m’a pris une heure. La température était de moins cinq degrés mais le froid ne me gêne pas. Il suffit de s’habiller comme il faut. Le vélo a été acheté par mon employeur. Cet achat correspond aux valeurs de l’entreprise qui s’efforce d’être la plus écoresponsable possible."

Ecoutez ce témoignage sur Radio B et sur RCF Pays de l'Ain, ou lisez-le dans Le Progrès ou sur notre site.

 

01/2021 - J'ai trois voitures pour aller au travail

Covoiturer c'est sympa ... en conduisant son véhicule, c’est plutôt facile ... en montant dans les voitures des autres, c’est nettement plus compliqué, surtout si l’on a de jeunes enfants. Alice Guillot a essayé. C'est faisable.

"Pour aller au travail le matin je prends le train de Simandre à Bourg mais au retour, l’horaire du train est trop tardif et je covoiture pour arriver à l’heure chez la nounou. Une personne me conduit les lundis et vendredi et une autre les mardis et jeudi. Le mercredi, j’utilise ma voiture et il m’arrive de ramener quelqu’un qui habite mon village."

Ecoutez ce témoignage sur Radio B et sur RCF Pays de l'Ain, ou lisez le ici.

 

12/2020 - Le transport à la demande m'a rendu libre

Le transport à la demande, c’est un taxi qui passe à heure fixe si on le réserve et que l'on paie au prix d'un bus urbain. Ce service proposé par la CA3B s'appelle Rubis Plus. Bernard Limon l'a utilisé. Il est emballé.

"J’ai un souci médical qui fait que je ne peux pas conduire pour le moment. C’est une amie qui m’a parlé du transport à la demande. Je me suis dit que ce serait quand même beaucoup plus simple que de toujours chercher quelqu’un pour m’aider.  Aujourd’hui, avec la covid on est à deux dans le taxi. Mais si on était cinq ou dix dans un minibus, ça permettrait d’éviter toute cette consommation d’énergie"

Ecoutez ce témoignage sur Radio B et sur RCF Pays de l'Ain, ou lisez-le sur notre site ou dans la Voix de l'Ain.

 

11/2020 - Je vais en soirée en ville à vélo

Le vélo, c'est un merveilleux loisir, mais c'est aussi un vrai moyen de transport qui peut remplacer la voiture, même si on habite à la campagne et même si on doit rouler la nuit. Maixent Morel a essayé. Il est content.

"Au printemps dernier, au sortir du confinement, j’allais à une soirée à Bourg. Un de mes colocataies m’a proposé de l’accompagner à vélo. J’ai hésité un peu à cause de la distance (11 kilomètres) et du retour vers minuit, ... mais il m’a convaincu. C’était un vrai plaisir de circuler à vélo. Maintenant que l’hiver arrive, il faut un peu plus de motivation pour remonter sur le vélo. Mais quand on est bien couvert, c’est pareil qu’en été."

Ecoutez ce témoignage sur Radio B et sur RCF Pays de l'Ain ou lisez-le ici.